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Diaspora


Exposition solo


Vernissage : Dimanche 13 septembre 2015, 15h, à la Galerie Olivier Cornet, 3 Great Denmark Street, Dublin 1.

Invitée d'honneur : Dr Margarita Cappock, Directrice Adjointe et Responsable des Collections, Dublin City Gallery The Hugh Lane.

Ce nouveau travail (qui vient de faire l'objet d'un article de deux pages dans le magasine Irish Arts Review) constitue une réflexion de l’artiste sur l’émigration irlandaise en ce 21ième siècle. Une série de peintures représente des foyers de cheminées laissées à l’abandon dans des maisons en état de délabrement sur la côte ouest de l'Irlande. L’oeuvre tire son inspiration d’un poème de Cathal Ó Searcaigh intitulé ‘Na Bailte Bánaithe’, poème sur la manière dont les esprits hantent encore les terres abandonnées, bien longtemps encore après le départ des gens qui les ont occupées. 

L’artiste a séjourné dans le Gaeltacht du Donegal à de nombreuses reprises au cours de ces dernières années, en quête de ces lieux d’habitation mentionnés dans le poème. Ce travail d’exploration lui a alors rappelé la place centrale qu’occupaient les cheminées dans ces demeures, l’habitude que les gens avaient de laisser le feu allumé pendant la nuit et toute l’année durant, ces cheminées constituant alors de véritables ‘foyers’ dans ces logis.

Lorsque les gens quittaient leur maison, ils emportaient toujours avec eux une brique de tourbe incandescente de sorte à pouvoir redémarrer un feu dans leur nouvelle demeure et ainsi ne pas interrompre ce cycle de vie. A la vue de ces cheminées abandonnées, chacune avec leur propre personnalité, l’artiste a éprouvé un profond sentiment d’angoisse et s’est alors décidé à entreprendre cette série de peintures, comme une sorte de requiem pour ceux qui sont partis, une façon de commémorer la diaspora irlandaise. 

Mais la question s’est alors posée de savoir où ces gens sont partis. Qu'est-il advenu d'eux ? Ont-ils péri ou ont-ils réussi une vie meilleure, sous d’autres cieux? Dans tous les cas, ce pays a essuyé une forte perte avec leur disparition. Une deuxième série de peintures dans cette exposition présente des ciels vides, espaces vacants, symboles pour l’artiste de la possibilité voire de la promesse d’une nouvelle vie.


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